Ojii, le restaurant japonais le plus sexy de la capitale

On se souvient d’Oniisan qui avait courageusement ouvert ses portes fin 2020 alors que la crise du Covid sévissait toujours. Depuis, le gosse a fait du chemin et s’est hissé dans la liste des spots les plus cool de la capitale en proposant une cuisine japonaise très ludique et joyeuse. C’est l’envie d’un nouveau challenge qui a motivé les deux amis et associés Arthur Cohen et Olivier Leone à ouvrir leur nouveau restaurant Ojii de l’autre côté de la rive.

on n’essaye pas juste de créer un restaurant branché qui ne dure pas, ce qu’on souhaite c’est s’ancrer véritablement dans le paysage

Ojii (grand-père, en japonais) est le dernier né du duo installé dans le quartier de Saint-Germain à deux pars du Silencio des prés et du touristique Relai de l’Entrecôte… « Ojii, c’est un resto d’adulte qui nous ressemble un peu plus, lorsqu’on a créé Oniisan, on était des néophytes dans le milieu de la restauration, on manquait d’expérience. Ojii c’est l’aboutissement de nos évolutions respectives et c’est un projet qui a mis 18 mois à voir le jour. J’habite à Saint-Germain, c’est un quartier qui a beaucoup compté dans la nuit parisienne et qui s’est endormi au bénéfice de quartiers plus populaires. Ici, on n’essaye pas juste de créer un restaurant branché qui ne dure pas, ce qu’on souhaite c’est s’ancrer véritablement dans le paysage, » assure Arthur. 

L’ambition se niche jusque dans les détails puisque le duo s’est entouré d’une équipe de créatifs et consultants de renom, à l’instar de Jenna Kaes, Etienne Martin, Mathieu Zouhairi (The Social Food) et évidemment le chef Yuji « Taku » Mikuriya. Ensemble, ils ont imaginé une atmosphère élégante, tamisée et il faut bien l’admettre, un peu sexy. « Oniisan est un resto de quartier, un izakaya. Ojii c’est la grande sortie ! C’est le restaurant pour lequel tu te prépares et tu te fais beau, » précise Arthur.

On s’apprête et l’équipe aussi, en salle les tables sont habillées d’une nappe blanche et les serveurs et serveuses portent l’uniforme. Une petite touche surannée qui plait tout particulièrement au duo, très porté sur les codes du service bourgeois à l’ancienne twisté par leur fougue d’oiseaux de nuit.

Côté cuisine, le menu joue avec les codes du luxe avec quelques plats en passe de devenir iconiques. L’anguille laquée au teriyaki fera chavirer à coup sûr le coeur des amateurs. Elle est servie avec deux condiments (ail noir et prune umeboshi ainsi que shiso et gingembre), un jaune d’oeuf confit à la sauce soja et le riz signature. On pense bien évidemment à l’assiette de soba à la crème et au caviar aussi photogénique que difficile à assumer par les temps qui courent. Pour les fans d’abats, pensez à goûter le pop corn de ris de veau très fun. À associer avec un petit side végétal du genre Kale salad sésame miso twisté avec une pointe de gochujang, le condiment coréen pimenté.

En dessert, difficile de passer à côté de la tarte chocolat-caviar, une association popularisée à Paris par le chef Bruno Verjus. On la découvre ici sous un jour nouveau avec une petite pâte sablée bien crousti dans laquelle on relève des notes de sarrasin. Pour les liquides, on opte pour les cocktails imaginés par Mathieu Zouhairi (la moitié du duo créatif The Social Food). Pour les vins, on fait confiance à la talentueuse sommelière Annabelle Berthelemot.

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