Une troisième adresse pensée comme un cocon japonais, tout en bois clair, velours pastel et céramiques chinées. Derrière le comptoir, la cheffe Chiharu Takada compose une partition maîtrisée de rolls, nigiri et sashimi aux produits d’exception. Le lieu reprend les codes esthétiques de la maison : bois clair, velours pastel, volumes épurés. Imaginé par Isabelle Stanislas, l’espace se déploie autour d’un comptoir central, entouré par de grandes baies vitrées. La décoration reste sobre, ponctuée de céramiques artisanales faites sur-mesure ou chinée au Japon et d’une ambiance sonore soignée et playlists mensuelles signées par des artistes invités par le fondateur Adrien Albou, restaurateur, styliste et même DJ.
En cuisine, les handrolls sont préparés à la commande, enveloppés dans une feuille de nori ultra croustillante. Parmi les signatures : black cod mariné au miso, king crab au confit de nori, ou encore uni (langue d’oursin) de Camargue. Les nigiris gagnent en finesse : toro-uni, bar-poutargue ou saumon au miso braisé. Installé au comptoir, on observe les gestes précis, l’œil attiré par chaque détail en attendant l’arrivée des rolls encore tièdes. S’il est souvent difficile de convaincre les puristes, Hando tire son épingle du jeu avec une proposition lisible et exigeante, portée par une direction artistique nourrie d’un vrai attachement à la culture et à la cuisine japonaise.