Parfois une pastèque peut coûter 277 200 dollars

Mais ce n’est pas n’importe quelle pastèque. Elle a été peinte en 1822 par Sarah Miriam Peale, artiste américaine spécialisée dans les natures mortes et les portraits. La toile a été vendue chez Christie’s en ce début d’année pour 277 200 dollars rapporte le site ArtNet, alors qu’elle était pourtant estimée à un prix moins coquet de 60 000 dollars. Une sacrée bonne nouvelle donc pour la prospérité du travail de l’artiste, première femme de son temps à vivre de son art.

Les productions de Sarah Miriam Peale prennent de la valeur, notamment en raison de sa technique d’apposition de la peinture, que lui ont enseigné son père, son oncle et son cousin (modestement nommé Rembrandt, pour la petite anecdote). Les Peale ne sont donc pas n’importe qui dans le monde pictural. Mais si les hommes de sa famille l’ont accompagnée dans son apprentissage, Sarah Miriam devient très vite indépendante et ouvre son propre atelier. Un parcours qui force le respect, entamé à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts, qu’elle intégra avec sa sœur. Elles seront les deux seules femmes alors admises dans l’école.

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Marie-Eve Brisson
Marie-Eve est journaliste chez Mint. Elle a fait ses armes chez Télérama puis Causette en passant par une agence de design et l’enseignement du yoga. Elle aime donc faire des détours dans sa vie professionnelle comme dans Paris, où elle part à la quête de nouvelles adresses, avec une prédilection pour les coins cachés, les épices qu’elle ne connait pas encore et les céramistes en tout genre.

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