On vous livre quelques astuces pour préserver vos herbes aromatiques tout juste achetées

Oui, oui. Ne nous ment(h)ons pas. Nous avons tous un basilic qui fait grise mine sur le rebord de notre fenêtre de cuisine. Les beaux jours reviennent, nos espoirs de nous découvrir des talents culinaires inouïs aussi et l’achat quasi compulsif des plantes aromatiques qui agrémenterons nos essais gastronomiques avec ! Seulement voilà … souvent, et très vite, les herbes en question dépérissent à vue d’œil.

La première règle d’or est de mettre le basilic à part, quelque soit son type : pourpre, sicilien citron, thaï ou doux, le plus couramment vendu en France. Il nécessite un traitement spécifique, étant l’un des plus capricieux car il pousse une seule fois, entre avril et octobre, et meurt … systématiquement. Pour autant, il est possible de le maintenir le plus longtemps possible en le rempotant dans un grand pot, en l’exposant au soleil modérément et en l’arrosant plus régulièrement que les autres plantes, presque tous les jours lorsqu’il fait chaud. Si le basilic a soif, rien de plus simple, il faut vérifier si ses feuilles sont molles et agir en conséquence. La cueillette a aussi son importance : il faut commencer par les feuilles du haut de la plante afin que les feuilles du bas, qui sont généralement plus petites, aient le temps de pousser !

Le romarin est de la team plus robuste. Il est capable de survivre à des hivers rigoureux avec peu d’attention. De plus, il protège les plantes plus faibles qui l’entourent, notamment de la lumière directe du soleil … grande classe. Vivace, il pousse toute l’année, mais de temps en temps perd ses feuilles temporairement à la saison froide. Il lui faut bien un défaut, et du vent ! Pour éviter de moisir quand il a trop d’eau.

La sauge, une autre plante aromatique commune, a tendance à développer des taches blanches sur ses feuilles si elle est mal entretenue. Cela est dû à sa texture de velours qui retient plus facilement l’humidité. Il faut donc un endroit aéré ! Idéalement accompagné de romarin et de thym.

Et puisque nous en parlons, le thym, comme la marjolaine, réclament peu d’attention. Du soleil, peu d’eau, deux fois par semaine, trois fois en été. Leurs feuilles sont remplies d’huiles essentielles donc ne se dessèchent pas de sitôt !

Quant à la menthe, elle est un peu capricieuse et il vaut mieux la laisser tranquille. Comme elle a des racines horizontales, elle peut gêner les autres plantes avec lesquelles elle partage un pot. Mais elle se portera très bien si vous la mettez avec différentes variétés. Poivrée, romaine, mojito, glaciale, mélangeons les genres.

La chose a retenir dans l’ensemble : il vaut mieux donner peu que trop d’eau aux herbes, en raison de leurs racines fines qui pourrissent facilement. Il faut s’assurer que le sol peut se drainer correctement avant de l’arroser à nouveau. Si les feuilles de la plante jaunissent puis se flétrissent, bad news, on arrête afin d’éviter le stress hydrique ! Dernière astuce, hormis le (sacré) basilic (sacré) et la menthe qui se la jouent solo, il est recommandé de planter toutes les herbes ensemble. Elles font bon ménage et s’entraideront dans la pousse !

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Marie-Eve Brisson
Marie-Eve est journaliste chez Mint. Elle a fait ses armes chez Télérama puis Causette en passant par une agence de design et l’enseignement du yoga. Elle aime donc faire des détours dans sa vie professionnelle comme dans Paris, où elle part à la quête de nouvelles adresses, avec une prédilection pour les coins cachés, les épices qu’elle ne connait pas encore et les céramistes en tout genre.

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