Avec Fettercairn, le whisky écossais fait peau neuve!

Dans les salons comme dans les caves, il se murmure que le whisky écossais – autrefois maître de l’art – est en passe de reconquérir les papilles. Et c’est dans les paysages montagneux des Highlands qu’un nouvel horizon, entre héritage et modernité, se dessine pour le Single Malt.

À la gloire des chênes

Avec plus de 23 ans de métier à son actif, Gregg Glass incarne ce renouveau. Maître distillateur pour Fettercairn, une des plus anciennes distilleries du pays, il redouble d’amour pour les dernières pépites de la maison. Pour atteindre l’excellence, il a fallu faire preuve d’innovation et de créativité « L’enjeu était de proposer aux consommateurs de nouvelles palettes aromatiques, explique l’expert. Et il se trouve que la réponse se trouvait dans nos propres terroirs ». C’est donc tout naturellement que la distillerie s’est tournée vers une production raisonnée et un sourcing qui tend à être local. Le projet «Fettercairn Forest» en est l’une des expressions les plus probantes. Fruit de 15 années de travail, le programme a permis la replantation d’une ancienne forêt de chênes exclusivement écossais (environ 13 000 arbres). «On voulait remettre la nature et le travail du bois au cœur du savoir-faire». Entre autres destinés à la fabrication de fûts, les arbres jouent un rôle primordial dans la fermentation et le vieillissement des Single Malts. «Ils vont leur apporter toute leur complexité ».

Une dégustation éclectique

« Je pense sincèrement qu’avec cette gamme, même les sceptiques pourraient changer d’avis sur le whisky ». Parmi les chouchous du distillateur, le 18 ans d’âge est le premier whisky de la distillerie, vieilli en fûts de chêne écossais. « Avec ses expressions aromatiques affirmées et profondes, on retrouve le style tropical si typique de la maison. Il se déguste aussi bien avec une planche de charcuterie que dans un cocktail old-fashioned comme un Manhattan. […] Personnellement, je le préfère dans un Mamie Taylor, mon cocktail préféré. Il vous faut du whisky, de la ginger ale, du citron et des glaçons. C’est impossible à rater ! ».

Whisky on the rocks or not ? Le spécialiste ne craint pas de choquer
les puristes: « Ça n’a pas d’importance. Il faut surtout lui laisser du temps pour qu’il apprivoise le nez, puis le palais. Aux buveurs novices, je leur conseillerais même de se contenter d’humer le spiritueux ». Avec cette nouvelle référence, le ton est donc donné: la distillerie écossaise offre à chacun.e la liberté d’entreprendre sa propre exploration gustative.

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