Pantelleria dans l'œil de Bastien Lattanzio

On s’offre une plongée dans l’ouvrage ensoleillé de Bastien Lattanzio à travers Pantelleria, récit en images d’un été sans fin sur l’île italienne dont le cœur semble balancer entre les côtes siciliennes et les côtes tunisiennes.

Après une escale à Milan, tu arrives a l’aéroport militaire de l’île. Nous attend un vieux 4X4 sur le parking avec la clef sous la roue que les propriétaires du dammuso (habitation en pierres volcaniques typique de l’île, ndlr) avaient mis à notre disposition. En une heure, on fait le tour de l’île.

Aucun panneau publicitaire, pas d’autoroute, pas d’usine, tout n’est que splendeur avec la Méditerranée en toile de fond. S’enchainent déjeuners au bord de la piscine, balades en direction des criques, tours de bateaux, tournées de negroni au bar du port, ainsi que des diners animés chez les amis du coin.

Ces derniers étés je m’y suis rendu trois fois. J’ai dû y prendre plus de 3 000 photos. Je trouve de la beauté partout sur l’île. À chaque coin de rue je sortais mon appareil.

J’ai beaucoup voyagé en Méditerranée pour trouver mon oasis, mon endroit parfait. Après avoir fait le tour d’Ibiza, de la Côte d’Azur et d’autres îles italiennes,  je pense avoir enfin déniché ma destination idéale. 

C’est un peu cliché mais les couchers de soleil sont magiques, ils tombent directement dans la mer. À l’arrivée du crépuscule, on monte sur les dammusi dont les toits légèrement bombés ressemblent à des ravioli sur lesquels on s’allonge pour admirer le spectacle. Si possible avec de la musique, des amis et une bouteille de pet’ nat’ de l’île. 

J’ai fait la rencontre de Tanca Nica un petit producteur de vin naturel sur les hauteurs de l’île. La première fois que je l’ai contacté pour lui acheter quelques quilles , il m’a donné rendez-vous sur le parvis d’une église d’un petit village, il est arrivé avec sa vieille Fiat et je l’ai suivi jusque dans ses vignes.

On a goûté quelques cuvées et il m’a fait visiter son modeste domaine. C’était très agréable et très généreux de sa part. Depuis nous sommes devenus amis, et c’est sa femme qui a illustré la couverture du livre.

Adolescent, j’ai eu une vilaine rupture suite à laquelle ma mère m’a offert un appareil photo pour que je pense à autre chose. Ça a bien fonctionné apparemment.

Je shoote en argentique avec différents appareils. Sur ce projet il y a pas mal de photos réalisées avec un vieux Minolta qui va sous l’eau quand on fait du bateau et que je peux jeter dans le 4X4 en revenant de la plage. 

-> Pantelleria, Bastien Lattanzio, 39 €
www.bastienlattanzio.com

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