Chiche, plus de houmous à l'apéro ?

Après la moutarde qui a déserté nos rayons de supermarché, voilà que le pois chiche s’en mêle et s’encanaille avec la pénurie. L’ingrédient principal de notre dip préféré – nous nommons le houmous sacré – connait une sous-production historique et un manque d’approvisionnement dû à la condition environnementale et au conflit en Ukraine, comme l’explique le média britannique Reuters. L’offre mondiale de pois chiches pourrait chuter jusqu’à 20 % cette année car plus d’un quart de sa culture vient de Russie. Quant aux Etats-Unis, autre gros producteurs du précieux pois protéiné, ils subissent les conséquences du réchauffement climatique et des suites de l’épidémie de Covid.
S’il n’est pas encore question de s’en voir totalement priver, la situation va avant tout faire grimper le prix de cette denrée alimentaire et par la même occasion de ses délicieux dérivés. Le magazine américain Food&Wine  indique une hausse de 12% sur le prix du houmous, attendez-vous donc à être moins chiche pour débourser quelques euros de plus pour vos apéritifs d’été. Si nous prenons cette nouvelle avec une pointe d’humour, il ne faut pas oublier que cette pénurie reste très préoccupante dans certaines régions du monde, notamment au Moyen-Orient ou en Afrique, où le pois chiche est un aliment de base.

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Marie-Eve Brisson
Marie-Eve est journaliste chez Mint. Elle a fait ses armes chez Télérama puis Causette en passant par une agence de design et l’enseignement du yoga. Elle aime donc faire des détours dans sa vie professionnelle comme dans Paris, où elle part à la quête de nouvelles adresses, avec une prédilection pour les coins cachés, les épices qu’elle ne connait pas encore et les céramistes en tout genre.

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