Kama-Asa : le riz comme au Japon, le geste en plus

Dans les foyers japonais, on dit souvent que la cuisson du riz est un art à part entière. Un apprentissage lent, transmis de génération en génération, où chaque détail allant de la qualité de l’eau, du temps de repos et de la température, peut changer le goût final.
crédit photo : Fred Lahache

Le cuiseur à riz gohan-gama de Kama-Asa ne se contente pas de faire du bon riz. Il nous invite à ralentir, à retrouver le geste ancien que l’électroménager a relégué au placard. Inspiré du kamado, foyer traditionnel japonais, ce cuiseur en fonte concentre les savoir-faire de quatre préfectures du Japon. Un objet technique, mais poétique : fonte lourde, couvercle en bois de cyprès absorbant la vapeur, finition à la sève de cajou, chaque élément répond à une fonction précise, pensée pour magnifier le riz et préserver sa texture.

Dans une société qui standardise tout, ce type de cuisson exige au contraire de l’attention, un peu d’écoute, et du temps. Le riz y cuit lentement, nourri par la chaleur diffuse de la fonte, et donne un résultat incomparable : grains brillants, tenus, délicatement parfumés : l’idéal pour former des onigiri, ces boulettes de riz emblématiques que l’on garnit au gré de ses envies.

Shirley Garrier de The Social Food, qui défend une cuisine intuitive et ultra-sensible, le rappelle : rien ne vaut une cuisson de ce type plutôt qu’à l’autocuiseur, pour révéler toute la complexité d’un bon riz. Pour débuter, on vous recommande d’apprivoiser votre outil avec un petit-déjeuner japonais traditionnel.

C’est un objet du quotidien, mais aussi un passeur de culture. Le choix de ne pas utiliser de clous pour assembler le couvercle, la façon dont le tawashi remplace le liquide vaisselle, tout cela raconte une autre manière d’habiter sa cuisine : plus ancrée, plus durable, et plus consciente.

Prix : 544,80 €

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