Autrefois maison de maître, cette propriété tournée vers la mer a vu passer des clients de renom. Edith Piaf et Winston Churchill y auraient séjourné, raconte un membre de l’équipe lors de la visite. Les terrasses se succèdent, menant aux deux piscines et à l’accès privé à la mer, surveillé par un maître-nageur. L’hôtel cinq étoiles y a installé sa dernière acquisition : un Seabob, engin à la James Bond estimé à plus de 10 000 €, capable de glisser sous l’eau jusqu’à 40 mètres de profondeur. Au large, une plateforme flottante permet de prendre le soleil, entre le ballet des kayakistes et la silhouette de la maison construite en 1887.
La plupart des chambres donnent sur la mer. Certaines suites disposent d’une terrasse privative. La Villa Cala Bianca, avec ses deux piscines, son hammam, sa salle de fitness et son bar, peut accueillir jusqu’à huit personnes.
Côté restauration, trois options s’offrent à nous. Le Loup Bar propose une cuisine Nikkei (fusion entre Japon et Pérou) popularisée par Nobu Matsuhisa et désormais incontournable dans l’hôtellerie de luxe. Rocco mise sur des spécialités méditerranéennes simples et réconfortantes, parfaites après une semaine de découvertes culinaires plus sophistiquées. Enfin, Les Belles Canailles est le restaurant signature dirigé par Nicolas Sintes, bientôt auteur de son premier livre French Riviera. Passé par Daniel Boulud à New York, Les Fermes de Marie à Megève ou La Bas tide de Saint-Tropez, le chef retrouve ici ses racines. Sa carte met en avant produits locaux et saisonniers : pêche ikejime, bouillabaisse, ravioles à la brousse de chèvre. L’expérience se prolonge sur le terrain de pétanque, pastis à la main, pour jouer la carte 100 % locale.