La piscine Molitor : une rentrée en fanfare

L’institution Molitor n’est plus à défendre. D’une piscine à l’architecture protégée, le lieu est devenu un hôtel, et bien plus encore : un centre culturel névralgique de l’ouest parisien, qui apparaît même dans la série Emily in Paris, comme le lieu de toutes les détentes. On y trouve une brasserie typiquement Art Déco où le Chef Martin Simolka est à l’œuvre depuis 2020, en proposant une cuisine authentique et audacieuse. Les 18 et 19 janvier prochains, il convie le Chef nomade Mohamed Cheikh, son ancien complice aux fourneaux du Shangri La, pour un dîner exclusif à quatre mains, en cinq temps. Une mathématique gastronomique autour de la mer, tout en technicité et créativité : langoustine avec bisque d’agrumes, noix de St Jacques – jus de sardines aux oursins, ou encore artichaut et kiwi associés à du sandre.

-> Diner à 4 mains Martin Simolka x Mohamed Cheikh
139 euros avec une coupe de champagne offerte, eaux et boissons chaudes incluses
Lien de réservation ici !

Fin janvier, Molitor sera aussi le temple du grapheur et plasticien Katre, un habitué des lieux puisqu’il œuvrait déjà, en 1999, dans la piscine désaffectée alors.

Aujourd’hui, l’artiste replonge dans le grand bain en utilisant les archives de l’époque, pensées par le prisme graphique du bâtiment. Sur les photos noir & blanc, il appose des couleurs vives, comme des traits explosifs défiant la notion de vitesse. L’exposition intitulée « Mémoire Vive » est accompagnée d’une installation sur la façade et les coursives du bassin, mettant en scène des formes géométriques et des éclats de lumière qui deviendront flashs la nuit, signature du plasticien.

-> Mémoire vive, exposition organisée avec la galerie Wallworks, du 27 janvier au 5 mars 2023 à Molitor 
Vernissage le jeudi 26 janvier de 19h à 21h

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Marie-Eve Brisson
Marie-Eve est journaliste chez Mint. Elle a fait ses armes chez Télérama puis Causette en passant par une agence de design et l’enseignement du yoga. Elle aime donc faire des détours dans sa vie professionnelle comme dans Paris, où elle part à la quête de nouvelles adresses, avec une prédilection pour les coins cachés, les épices qu’elle ne connait pas encore et les céramistes en tout genre.

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