Le Japon éclaire les lanternes pour continuer à aller au restaurant

La vague qui s’abat sur le Japon n’est pas celle d’Hokusaï mais malheureusement une énième du virus dont on ne citera pas le nom. Raison pour laquelle les Japonais, fins gastronomes, trouvent toutes sortes de subterfuges pour pouvoir continuer à s’attabler au restaurant, alors que la pandémie fait toujours rage. Si les distanciations sociales sont de mise, cela ne semble pas refroidir certains établissements nippons.

C’est le cas de l’hôtel Hoshinoya à Tokyo, l’un des plus luxueux et convoités de la capitale de l’Est. Et on peut dire que l’équipe du restaurant présente les choses avec poésie en nommant leur installation « Lantern Dining Experience ». Il s’agit de cloches individuelles, à l’image des lanternes traditionnelles en papier, avec une partie transparente mais néanmoins protectrice d’un point de vue sanitaire, pour permettre l’interaction avec les autres convives. Suspendues au-dessus de chaque assise, elles sont à la fois utiles et décoratives, car confectionnées artisanalement. Cela peut prêter à sourire et pourtant l’idée fait son chemin et se démocratise progressivement à Tokyo comme ailleurs.

Le menu gastronomique de Hoshinoya, assez onéreux, se mérite, puisque pour vivre l’expérience du diner à la lanterne, il faut compter 30 000 yens, soit quelques 210 euros pour réserver une table et avoir la chance de partager un repas avec ses amis. Cher payé pour un moment de convivialité ? À chacun.e de juger.

Auteur
0 article par :
Marie-Eve Brisson
Marie-Eve est journaliste chez Mint. Elle a fait ses armes chez Télérama puis Causette en passant par une agence de design et l’enseignement du yoga. Elle aime donc faire des détours dans sa vie professionnelle comme dans Paris, où elle part à la quête de nouvelles adresses, avec une prédilection pour les coins cachés, les épices qu’elle ne connait pas encore et les céramistes en tout genre.

Saké Viva : quand le Japon pousse sa jeunesse à boire de l’alcool pour combler sa dette

À Singapour, les parents d’enfants trop bruyants payent plus cher au resto

On a regardé le début de Tokyo Vice, la série de la rentrée

Pendant ce temps là, en Angleterre, une bière de 86 ans est vendue aux enchères

D'attaque pour un concours de mangeur.euse.s de piments ?

On vous livre les chef.fe.s d'affiche de We Love Green, 100% végé cette année

Un menu destiné aux enfants cuisiné au Bocuse d'Or bientôt dans les cantines lyonnaises