Clamato, Paris

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Les journées raccourcissent et le froid nous donne envie de nous prélasser, de faire la grasse matinée jusqu’à midi et plus quand le week-end arrive… Dommage, car rares sont les restaurants servant encore passées 14 heures. Ce n’est pas le cas de Clamato qui sert en continu le samedi et le dimanche entre midi et 23h. On en a profité pour découvrir ce resto dont tout le monde parle.  

Second petit-frère du grand Septime, Clamato joue la carte «sur mer» avec des produits de petits producteurs renommés. La déco est simple et nous rappellerait presque une cabane à la campagne avec la grande baie vitrée qui donne sur une cour arborée. On est samedi, la journée file au ralenti pour les clients qui comme nous ont décidé de déjeuner tard.
Sur les tables en bois sont posées des conserves remplies de couverts, on mange dans des assiettes en émail qui confèrent à l’ambiance un côté à la fois rustique et charmant de cabanon en bord de mer.

Le principe, c’est de commander plusieurs assiettes pour les partager. Ainsi vous aurez une vue d’ensemble sur la carte et il vous restera un peu de place pour le dessert. Les huîtres sont servies par 6 et sont accompagnées d’un tabasco maison détonnant et d’un vinaigre aux échalotes.

On commence avec une bière blonde et quelques accrabes et wankaina, à picorer pour se mettre en appétit. Les Black Keys passent en sourdine tandis qu’un serveur nous apporte notre second plat, des couteaux au beurre d’herbes (une tuerie) dont on garde un souvenir ému, le jus vert accompagnant parfaitement les couteaux. On poursuit avec le poulpe de St Jean, courge hokkaido et xéres, la betterave au four, huître et lardon fumé puis la bonite de ligne, coques et salade amère. On termine en beauté sur la tartelette au sirop d’érable accompagnée de chantilly généreuse et peu sucrée.

Le bilan ? Des plats fins, une ambiance sympa, des serveurs attentifs et une addition raisonnable. On reviendra !

Il sera bientôt possible de manger à la nouvelle table du chef Mauro Colagreco

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